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Cyril Atanassoff
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[ultimate_heading main_heading= »Danse classique » heading_tag= »h3″ main_heading_color= »#1f0e49″ alignment= »left » main_heading_font_family= »font_family:Montserrat|font_call:Montserrat|variant:700″ main_heading_style= »font-weight:700; »][/ultimate_heading]
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 Né en 1941, il entre en 1953 à l’École de danse de l’Opéra national de Paris, est engagé dans le corps de ballet de l’Opéra en 1957. Il est nommé danseur étoile en 1964. Parmi ses professeurs, on citera Roger Ritz, Serge Peretti, Victor Gsovski, Harald Lander, Fernando Alonso, Asaf Messerer, Ninel Kurgapkina et Gilbert Mayer.

Il danse immédiatement les grands rôles du répertoire déjà à l’affiche, comme Albert de Giselle Siegfried du Lac des cygnes, Suite en Blanc et le jeune homme des Mirages de Serge Lifar, le Palais de Cristal de George Balanchine, Études d’Harald Lander…

Dès ses débuts, il s’affirme dans La Damnation de Faust créée pour lui par Maurice Béjart (1964). Il participe à la création parisienne de ballets de George Balanchine (Concerto Barocco) ou de Maurice Béjart (Le Sacre du printemps). Il crée le rôle de Frollo dans Notre-Dame de Paris (1965) de Roland Petit auquel il succèdera dans celui de Quasimodo. Aussi à l’aise dans le ballet romantique ou classique, il assure la première représentation de la version scénique de La Sylphide de Filippo Taglioni remontée en 1972 par Pierre Lacotte pour la télévision française, puis la première version intégrale à l’Opéra de La Belle au bois dormant dans la chorégraphie d’Alicia Alonso d’après Marius Petipa (1974). En 1983, il sera un impressionnant Abderam dans la version de Raymonda de Rudolf Noureev.

Ses partenaires principales furent Yvette Chauviré, Claude Bessy, Claire Motte, Noëlla Pontois, Wilfride Piollet, Claude de Vulpian, Dominique Khalfouni et plus tard Élisabeth Platel, Monique Loudières, Sylvie Guilhem et Marie-Claude Pietragalla. Il a également eu le privilège de danser avec les danseuses des plus grands ballets internationaux: Alicia Alonso, Eva Evdokimova, Galina Samsova, Nina Vyroubova, Monique Arabian.

Après avoir enseigné la danse classique au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), ainsi que pour le Corps de ballet de l’Opéra, il prend sa retraite mais se tient toujours prêt à partager son expérience dans le cadre de cours ou de masterclasses.

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Cyril Atanassoff interprète "Le sacre du printemps" sous la direction de Maurice Béjart (1970)