Benoît Menut
[ultimate_heading main_heading= »Compositeur associé » heading_tag= »h3″ main_heading_color= »#1f0e49″ alignment= »left » main_heading_font_family= »font_family:Montserrat|font_call:Montserrat|variant:700″ main_heading_style= »font-weight:700; »][/ultimate_heading][ultimate_spacer height= »30″] [ultimate_spacer height= »30″]« De l’énergie en sons, portée par du sens »
C’est ainsi que Benoît Menut aime à définir son travail passionné par le monde infini des couleurs instrumentales et orchestrales autant que par le lien étroit entre musique et mots. Ces derniers lui sont une source d’inspiration permanente depuis près de 25 ans.
Pour la scène, il écrit Fando et Lis (2018), d’après la pièce de Fernando Arrabal, et remporte pour ce premier opéra le prix Nouveau Talent de la SACD 2019 et le Prix Charles Oulmont 2019, poursuivant ainsi une trajectoire théâtrale de plus en plus marquée : adaptation musicale et orchestration du ballet Le Rouge et le Noir pour l’Opéra de Paris (2021), l’opéra Stella et le Maître des souhaits (commande de la Philharmonie de Paris 2020), Symphonie pour une Plume (pour l’Orchestre National de Bretagne dont il fut compositeur associé de 2013 à 2020), La Légende de Saint Julien, d’après Flaubert, Le Petit Garçon qui avait envie d’espace – Jean Giono, La Source des Mots – Andrée Chedid…
Cet attrait vocal se matérialise aussi par des collaborations avec des ensembles renommés, tels Musicatreize, les maîtrises de Radio-France, de Notre-Dame de Paris, Les Cris de Paris, Les Discours (pour Le Christ aux Coquelicots d’après Christian Bobin), le Chœur National des Jeunes … Son catalogue déjà très fourni (plus de 150 opus) embrasse quasi toutes les formes d’expression musicales instrumentales ou vocales et fait de lui un des compositeurs français les plus en vue de sa génération ; et si la musique de chambre, en particulier le travail des cordes tient une place bien particulière dans son travail, cet ancien élève du Conservatoire de Paris, né à Brest, poursuit aujourd’hui son chemin bien singulier.
Depuis plusieurs années, c’est vers l’orchestre aussi que se tourne son travail, avec des collaborations à l’international (Japon, Belgique, Ukraine) pour des concertos et des pièces symphoniques souvent marquées par des collaborations avec d’autres arts : photo, danse, peinture, vidéo… Il veille enfin à toujours marier l’exigence d’une écriture lyrique et structurée avec une farouche volonté de rester proche du public et des interprètes, comme une sorte de « metteur en scène » des émotions, comme un vecteur, un média.
Ses deux premiers disques monographiques Monologue[s] (enregistré par l’Ensemble Accroche Note) ainsi que Les Îles (avec Emmanuelle Bertrand, Maya Villanueva et l’Ensemble Syntonia, sorti chez Harmonia Mundi) furent salués par la critique. Il reçoit des commandes et collabore pour des artistes tels que Bryn Terfel, David Kadouch, le Trio Karenine, le Quatuor Tana, les ensembles Ars Nova, Musique Nouvelle, Calliopée, Les Surprises (Radio-France), les orchestres nationaux de Paris, de l’Opéra de Paris, d’Île de France, des Pays de Loire, de Bretagne, de Metz, Nancy, les orchestres de Saint-Etienne, Kiev, Kanazawa, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie…
Deux fois nominé aux Victoires de la Musique Classique, Benoît Menut est lauréat du prix Florent Schmitt de l’Institut de France (2022), Grand Prix SACEM 2016 de la musique symphonique (catégorie jeune compositeur), prix des professeurs au Grand Prix des Lycéens 2020 et lauréat des fondations Banque Populaire (2008) et Francis et Mica Salabert (2014).
Édité depuis 2008 aux Éditions Musicales Artchipel, Benoît est chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres.